Internet Statement 2006-10

 

Quelques expériences lors de la manifestation contre les directives de l`Union Européenne concernant
le secteur des services publics (directives Bolkestein) du 11 février à Berlin

 Réflexions principales au sujet des slogans

– il est temps de gamberger

 Des slogans comme « Nous ne voulons pas des salaires de misère » ou bien « Pas d`union au niveau le plus bas » où « On néantise nos établis » domine la scène. Ils expriment d`une certaine manière une contestation contenant toutefois de la  réalité. Mais ce qui est  laissé  totalement à part du coté des  parleurs ainsi que de la plupart des participant, c`est le fait que les conditions en Europe de l`Est comme elles se présentent aujourd`hui avaient bien été installées aussi à l`aide « d`ici », ((c’est à dire à l`aide aussi de notre propre bourgeoisie, de notre propre état)). Toute la liquidation  d`industrie, le blocage  d`un développement industriel autonome, le soi-disant libre marché qui avaient été introduit d`une façon radicale due aux grands trusts d`ici, forment la base pour  que l`on puisse faire une politique comme l`actuelle. Et ce que l`on ne doit pas oublier aussi, c`est la politique faite par ces états révisionnistes et pseudo communistes eux-mêmes qui a contribué  à la ruine de ces états et à la vulnérabilité des populations. On ne peut pas écarter cela.

 On ne devrait pas dire: nous on s`enfiche de se qui se passe au-delà de nos frontières où existe une chute sociale de premier rang,  puisque nous, on a ici notre belle petite démocratie qui nous garantit nos standards sociaux. Inévitablement  la vague de pauvresse existant là- bas  nous saisira aussi. C`est logique. Mais il  y a beaucoup de gens qui s`enferment devant cette conséquence.

 Ils y parurent aussi des représentants du mouvement écologique aux manifestations contre la directive Bolkestein. Au fond, s`engager en faveur d`un environnent sein est une bonne chose. Cependant, le mouvement écologique en Allemagne ainsi qu`en Europe entière est d`un caractère bien différent. Dés le début celui-ci visait à l`encouragement de la délocalisation industrielle. Il ne faut pas s`étonner sur ce que les choses s`altérant dans le secteur des services publics, si la production disparaît de plus en plus. S`il y a des milles et milles établis industriels à disparaître d`ici, on exigera en vain que le secteur des services publics dussent tout remplacer. Cela ne peut pas fonctionner parce que les services public ne se développent qu`en fonction avec l`industrie. C`est ce que nous montre le développement de la Chine, de l`Inde, de l`Indonésie et partout ailleurs où en dépit des conditions compliquées et des conditions infrastructurelles beaucoup plus difficiles, le secteur des services publics et  les idées scientifiques prennent une reprise  immense .

 Sans que les pouvoirs officiels ayant favorisé systématiquement cette tendance de délocalisation industrielle pendant les dernières trente années ne soient critiqués et même jugés et sans que l`on ne fasse de l`autocritique du coté d`une partie considérable du mouvement syndicaliste, il ne sera pas possible de tourner véritablement la situation. Avec des manifestations à la levée de « Nous ne voulons que sauver nos anciens standards sociaux » basant sur des conditions asociales dans d`autres parties du monde, il n´aura pas de campagne durable. Une telle attitude n`est ni solidaire ni justifiée et mènera inévitablement, et dans ce cas aussi de manière méritée,  à la défaite. Les racines se trouvent dans le capitalisme international entier, et non pas seulement dans la mauvaise volonté de quelques individus ne voulant pas amener d`amélioration ici.

 Rédaction Neue Einheit
Le 13 février 2006

traduction provisoire                      

 


 

Erfahrungen von der  Demonstration in Berlin gegen die EU-Dienstleistungsrichtlinie vom 11.2.06


Grundsätzliche Überlegungen  zu den Losungen

- Nachdenken ist angesagt 

Losungen wie „Wir wollen keine Hungerlöhne“ oder „Keine Vereinigung auf niedrigstem Niveau“ oder „Man vernichtet unsere Arbeitsplätze“ beherrschen die Szene. Sie drücken einen gewissen Protest aus, der durchaus einen realen Gehalt hat. Aber es wird vollkommen ausgeblendet, sowohl von den Rednern wie auch von einem Großteil der Teilnehmer, daß die Bedingungen in Osteuropa so wie sie heute sind, durchaus von hier mit gesteuert worden sind. Die ganze Liquidation der Industrie, das Abblocken eigenständiger industrieller Entwicklung, die sogenannte freie Marktwirtschaft, die dort in radikaler Weise mit Hilfe der hiesigen Konzerne eingeführt worden ist, ist die Grundlage, daß jetzt überhaupt eine solche Politik des Herabziehens auf den niedrigsten Level heute gemacht werden kann. Nicht vergessen werden darf auch die  die Politik, die vorher von diesen revisionistischen pseudokommunistischen Staaten selbst gemacht worden ist, die zu dem Ruin dieser Staaten und zur Wehrlosigkeit der Bevölkerung beigetragen hat. Man darf das nicht ausblenden.

Man durfte nicht sagen: wir kümmern uns nicht darum, wenn jenseits unserer Grenzen ein sozialer Absturz erster Klasse existiert, denn wir haben ja unsere feine Demokratie, die uns den sozialen Standard garantiert. Denn unweigerlich schwappt die Welle der Armut, die dort in den Ländern gefördert worden ist, nach hier herüber. Logischerweise tut sie das. Dieser Konsequenz aber verschließen sich viele Leute.  

Es treten auch Vertreter der Umweltbewegung auf den Demonstrationen gegen Bolkestein auf. Sich für eine gesunde Umwelt einzusetzen ist an und für sich eine gute Sache. Die Umweltbewegung  in diesem Land, wie auch in Europa überhaupt, hat aber einen ganz anderen Charakter. Sie war von Anfang an mit auf eine Förderung der Verlagerung der Industrieproduktion gerichtet. Man braucht sich nicht zu wundern, daß die Dinge auf dem Dienstleistungssektor sich verschlechtern, wenn die Produktion hier mehr oder minder verschwindet. Wenn hier Tausende und Millionen von Industriearbeitsplätzen letztlich verschwinden, wird man vergeblich fordern, daß die Dienstleistungen alles ersetzen sollen. Das kann nicht funktionieren, da sich die Dienstleistungen dort entwickeln, wo die Produktion ist. Das zeigt auch die ganze Entwicklung in China, Indien, Indonesien und anderswo, wo trotz erschwerter Bedingungen und viel schlechterer infrastruktureller Bedingungen die Dienstleistungen und auch die wissenschaftliche Ideenproduktion einen gewaltigen Aufschwung nehmen.

Ohne daß diejenigen offiziellen Kräfte, die hier in den letzten dreißig Jahren diese Tendenz der Verlagerung systematisch gefördert haben, kritisiert werden, ja verurteilt werden, und ohne daß eine Selbstkritik geübt wird von ganzen Teilen der Gewerkschaftsbewegung, ist eine wirkliche Wende nicht zu erreichen.

Mit Demonstrationen auf dem Level „Wir wollen den alten Sozialstaat behalten“, der auf unsozialen Verhältnissen in anderen Teilen der Welt beruht, kann man auf die Dauer keine Kampagne führen. Eine solche Haltung ist weder solidarisch noch berechtigt und führt unweigerlich und auch verdientermaßen zur Niederlage. Die Wurzel liegt in dem ganzen internationalen Kapitalismus, und nicht nur am schlechten Willen einzelner, hier keine Verbesserung herbeiführen zu wollen.

 Redaktion Neue Einheit
13.2.06

 

 

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